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Les plus grands regrets de la vie confessés par ceux qui la quittent


En ce début du mois de novembre, nous avons pensé que le sujet pourrait vous intéresser. Cela vous parait-il important de vous interroger sur ce que seraient vos regrets si vous deviez quitter cette terre prochainement ?

Nous vous partageons l'expérience de Bronnie Ware. Bonne lecture.

« Les folies qu’un homme regrette le plus dans sa vie, sont celles qu’il n’a pas commises quand il en avait l’occasion. » – Helen Rowland

« Comme une journée bien remplie nous donne un bon sommeil, une vie bien vécue nous mène à une mort paisible. » – Léonard De Vinci

Aimeriez-vous pouvoir regarder en arrière et constater n’avoir aucun regret dans votre vie ?

Un idéal qui parait bien difficile à atteindre. Alors peut-être faut-il se concentrer sur les choses les plus importantes, celles qui marquent l’existence. Pour nous en convaincre, une infirmière australienne Bronnie Ware - cette dernière a passé plusieurs années à travailler dans un service de soins palliatifs à l’hôpital.

Bronnie Ware a posé cette délicate question aux patients en fin de vie qu’elle a accompagné durant leurs dernières semaines et avec lesquels elle a tissé des liens profonds :

« À votre avis, quels pourraient être vos 5 plus grands regrets,

à l’automne de votre vie ? »

Elle les a également interrogé sur ce qu’ils auraient du faire différemment et des thèmes communs sont apparus.

Émue par leurs réponses sincères et authentiques, mais aussi bouleversée par la similitude de leurs témoignages, Bronnie Ware a souhaité les partager au travers d’un ouvrage intense qui peut nous faire tous réfléchir sur le sens à donner à notre vie…

« Pendant plusieurs années, j’ai travaillé dans le service de soins palliatifs d’un hôpital. C’est difficile à dire, mais la plupart de mes patients étaient amenés à mourir en peu de temps, un destin souvent dû à des maladies incurables.

En partageant avec eux les 3 à 12 dernières semaines de leur vie, j’ai vécu des moments inoubliables. Quand ils évoquent quels sont leurs regrets, ou ce qu’ils voudraient pouvoir refaire différemment, plusieurs thèmes reviennent régulièrement » Bronnie Ware - infirmière en soins palliatifs

Voici la liste qu’elle a retirée de ces échanges :

1. J’aurais aimé avoir le courage de vivre ma vie comme je l’entendais, et non la vie que les autres voulaient pour moi.

2. J’aurais aimé ne pas m’acharner autant dans le travail.

3. J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments.

4. J’aurais dû rester en contact avec mes amis.

5. J’aurais dû profiter plus de la vie et m’autoriser à être plus heureux.

On remarque dans cette liste qu’aucune personne en fin de vie ne regrette de n’avoir pas pu s’offrir une possession matérielle comme le dernier écran plasma ou le dernier smartphone.

– 1 –

J’aurais aimé avoir eu le courage de vivre une vie fidèle à moi-même et non pas la vie que les autres attendaient de moi

C’est l’un des plus grands regrets formulés.

« Ce fut le regret le plus commun de tous. Quand les gens se rendent compte que leur vie est presque finie, et qu’ils regardent de manière lucide en arrière, il leur est facile de voir combien de leurs rêves n’ont pas abouti. La plupart des gens n’avaient même pas réalisé la moitié de leurs rêves et sont morts en sachant que cela était dû à des choix qu’ils avaient fait ou pas fait. La santé apporte une liberté que très peu de gens réalisent jusqu'à ce qu’ils ne l’ai plus. »

Dès la naissance, nous nous sommes tournés vers nos parents pour qu'ils nous apprennent la marche du monde et nous guident sur la façon dont nous devrions -ou ne devrions pas- agir. Il est très courant que l'on se base sur notre culture ou sur les autres gens pour savoir comment s'habiller, parler, agir, et même quel métier exercer. Qu'est-ce que cela donnerait si vous vous écoutiez et que vous viviez enfin une vie authentique, qui vous convienne?

– 2 –

J’aurais aimé ne pas m’acharner autant dans le travail,

ne pas travailler si dur.

« C’est revenu chez tous les patients de sexe masculin que je soignais. Ils font référence aux enfants qu’ils n’ont pas réellement vu grandir, et à la relation avec leur partenaire, dont ils n’ont pas assez profité. Les femmes ont aussi parlé de ce regret. Mais comme la plupart d’entre elles venaient d’une génération plus ancienne, elles n’avaient pas eu de soutiens de leurs familles. Tous les hommes que je soignais regrettaient profondément avoir dépensé autant de leur vie pour une existence de travail. »

Comme on dit, rater un jour de travail ne vous tuera pas. Le fait de travailler trop vient parfois d'une habitude, d'attentes excessives d'autres personnes, ou bien d'un comportement additif permettant de ne pas penser à autre chose. Mais n'y a-t-il vraiment pas d'autres choses plus nourrissantes que le travail auxquelles consacrer un peu plus de temps?

– 3 –

J’aurai aimé avoir eu le courage d’exprimer mes sentiments.

« Beaucoup de gens enferment leurs sentiments afin de maintenir la paix avec les autres. Cela a comme conséquence qu’ils se sont résignés à avoir une existence médiocre et à ne jamais vraiment devenir le meilleur d’eux-mêmes. Beaucoup avaient développés des maladies causées par leur amertume et par les ressentiments qu’ils portaient en eux. »

Que ce soit au travail, en amitié ou en amour, on décide souvent un peu trop vite de se mordre la langue plutôt que de s'exprimer franchement. Vivre une existence sincère signifie prendre conscience de ses sentiments et les exprimer. On peut par exemple rater l'occasion de dire aux autres qu'on les aime, ce qui pourrait pourtant renforcer les liens; ou bien parfois quelqu'un nous fait mal, et on se tait par peur. Apprendre à prendre conscience de nos émotions et à les exprimer avec pertinence peut nous aider à nous sentir plus connecté, plus indépendant et plus heureux.

– 4 –

J’aurai dû rester en contact avec mes amis.

Il est très fréquent que les patients attendent leurs dernières semaines de vie, pour réaliser combien les amis de longue date sont importants. Une majorité d’entre eux ont perdu de vue des gens qui finalement comptaient énormément. Ils ont alors beaucoup de regrets de n’avoir pas pris le temps et les efforts que méritait cette amitié.

Pris par les obligations professionnelles, on peut facilement se laisser dépasser, ne plus trop contrôler sa vie jusqu'à mettre les relations amicales de côté. Pourtant au terme de l’existence, tout ce qu’il reste sont les souvenirs, les amis et les amours.

Cela ne fait aucun doute: pour se sentir heureux et épanoui dans la vie, il est essentiel d'avoir des relations enrichissantes. De nos jours, il y a tant de façons de rester connectés à travers les sms, les chats, les mails, les réseaux sociaux, le téléphone, et bien sûr, les rendez-vous en face à face! A vous de réfléchir à la façon dont vous pourriez vous y prendre pour faire des relations avec les autres une partie intégrante de votre quotidien.

– 5 –

J’aurai dû profiter plus de la vie et m’autoriser à être plus heureux.

« C’est très étonnant. Beaucoup ne se sont pas rendus compte jusqu'au bout de leur vie que le bonheur était un choix. Ils sont restés coincés dans les vieux schémas et les habitudes, emprisonnés dans leur soi-disant « confort ». La peur du changement leurs a fait croire à eux-mêmes et aux autres, qu’ils étaient comblés, qu’ils étaient heureux comme ça, mais ils se contentaient en fait du minimum car tout au fond d’eux-mêmes, ils aspiraient à rire et à réaliser les plus grandes folies et par moment, ils avaient envie de tout plaquer et de ne faire que ce qui leur plaisait, mais ils n’ont jamais osé, n’ont jamais franchi le pas. Ensuite, ils le regrettent amèrement.

Bronnie Ware explique que bien des gens ne se sont pas rendus compte avant la fin de leur vie que le bonheur était un choix. Si on en est conscient, on peut faire de véritables choix entre ce qui nous nourrit et ce qui nous vide. Entre les convictions dans lesquelles on a envie de s'investir et celles dans lesquelles on ne le souhaite pas. Il nous arrivera peut-être d'être gagné par le stress, l'anxiété, la dépression ou même d'éprouver des réactions traumatiques, mais on a la possibilité à un moment donné de choisir l'impact de ces sentiments sur nous, et grâce à cela, de mieux s'en débarrasser. Peut-être est-il temps de prendre plus de risques: qu'est-ce qui vous rend heureux

Sur votre lit de mort, ce que les autres pensent de vous ne vous effleure même pas l’esprit. Les choses qui comptent sont celles qui vous ont apporté de la joie, du bonheur et de l’amour.

La vie est faite de choix, faites vos choix !

Sources : thoughtcatalog.com - Fabrice Renault et Huffingtonpost Elisha Goldstein

Et pour vous ?

Quel est votre plus grand regret à ce jour?

Qu'est ce que vous souhaitez réaliser ou modifier avant de mourir ?

Violette et Virginie accompagnent "énergétiquement" des personnes en fin de vie et reçoivent également des contacts, des messages provenant des "défunts". Ceux qui passent de l'autre côté leur racontent ce qu'ils vivent... aussi si vous souhaitez avoir des échanges sur ces sujets "des fenêtres ouvertes" : APPRIVOISEZ LA MORT : APPROCHER LA FIN DE VIE et LE GRAND PASSAGE auront lieu les jeudis 15 février 2018 et le 15 mars 2018 à 19H15


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