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Hommage à Thich Nhat Hanh - Quelques pépites de sagesse




En hommage à Thich Nhat Hanh , qui a rejoint les étoiles ce samedi 22 janvier au Vietnam à l'âge de 95 ans. Le Maître Zen était un leader spirituel mondial, un poète et un militant pour la paix, reconnu à

travers le monde pour ses enseignements sur la pleine conscience et la paix.

Martin Luther King a dit de lui qu’il est un “apôtre de la paix et de la non-violence” lors de sa nomination pour le prix Nobel de la paix. Exilé de son Vietnam natal pendant près de quarante ans, Thich Nhat Hanh a été l’un des pionniers du bouddhisme et de la pleine conscience en Occident.




Nous vous partageons quelques petits extraits de ses enseignements qui peut-être vous donnerons l’envie de découvrir ou de redécouvrir les écrits très nombreux de cet être plein de sagesse.


« Ce corps n’est pas moi.

Je ne suis pas limité par ce corps.

Je suis la vie sans limites.

Je ne suis jamais né et jamais ne mourrai.


Regarde le vaste océan et le ciel immense là-haut

Etincelant de milliers d’étoiles.


Tout n’est que la manifestation de mon esprit.

Depuis toujours, je suis libre.

Naissance et mort ne sont que jeu de cache-cache,

Portes d’entrée et de sortie.


Prends ma main et rions tous les deux.

Ceci n’est qu’un au revoir.

Nous nous reverrons encore.


Nous ne cessons de nous rencontrer

Aujourd’hui et demain

A notre source et à chaque instant

Sur des milliers de chemins de la vie. »



Un second extrait :




Un jour d'automne, j'étais dans un parc, absorbé dans la contemplation d'une toute petite mais belle feuille, en forme de cœur. Sa couleur était presque rouge et elle était à peine accrochée à la branche, presque prête à tomber. J'ai passé beaucoup de temps avec, et j'ai posé beaucoup de questions à la feuille ...


J'ai demandé à la feuille si elle avait peur parce que c'était l'automne et que les autres feuilles tombaient. La feuille m'a dit : « Non. Pendant tout le printemps et l'été, j'étais très vivante. J'ai travaillé dur et aidé à nourrir l'arbre, et une grande partie de moi est dans l'arbre. Ne dit pas que je ne suis que cette forme, car la forme de feuille n'est qu'une infime partie de moi. Je suis l'arbre tout entier. Je sais que je suis déjà à l'intérieur de l'arbre, et quand je retournerai au sol, je continuerai à nourrir l'arbre. C'est pourquoi je ne m'inquiète pas. En quittant cette branche et en flottant au sol, je vais faire signe à l'arbre et lui dire : 'Ai très bientôt.' "


Soudain, j'ai vu une sorte de sagesse très semblable à la sagesse contenue dans le soutra du cœur. Vous devez voir la vie. Vous ne devriez pas dire, vie de la feuille, vous ne devriez parler que de la vie dans la feuille et de la vie dans l'arbre. Ma vie est juste la vie, et vous pouvez la voir en moi et dans l'arbre. Ce jour-là, il y avait un vent qui soufflait et, au bout d'un moment, j'ai vu la feuille quitter la branche et flotter jusqu'au sol en dansant joyeusement, car en flottant, elle se voyait déjà là dans l'arbre. C'était tellement heureux. J'ai baissé la tête et je savais que nous avons beaucoup à apprendre de la feuille… »



Deux autres extraits :


« La lampe de la pleine conscience est en nous, et nous pouvons décider de l’allumer à tout moment. Notre respiration, nos pas, notre sourire paisible en sont l’huile. Notre pratique consiste donc à allumer cette lampe pour que brille sa lumière et que se dissipent les ténèbres. »


« Demain, je continuerai de l'être. Mais vous devrez être très attentif pour me voir. Je serai une fleur ou une feuille. Je serai dans ces formes et je vous dirai bonjour. Si vous êtes assez attentif, vous me reconnaîtrez et vous me saluerez. Je serais très heureux ».



Puis voici, un tout petit extrait de son interview par Anna Laure Gannac pour Psychologie magazine

Certains vous qualifient d’« être éveillé » ou de « bouddha ». L’êtes-vous ?


T.N.H. : Tout le monde l’est ! Car tout le monde a une conscience. Vous aussi, si, lorsque vous marchez, vous êtes consciente de votre pas, vous êtes un être éveillé ! Mais, selon votre pratique, vous pouvez l’être à 10 %, à 20 %, à 40 % de votre temps. Et 40 % ou 50 %, c’est déjà beaucoup ! Il faut garder un peu de boue pour pouvoir faire pousser le lotus. La souffrance sera toujours là, car tant qu’il y a de la vie, il y a de la souffrance. Mais celui qui pratique apprend à la transformer dans la joie et dans la paix.



Dans votre enseignement, ce matin, vous avez dit : « Si vous n’êtes pas heureux, c’est à cause de vous, parce que vous n’utilisez pas la pleine conscience ». Croyez-vous vraiment que cela soit suffisant ?


T.N.H. : La marche méditative, la respiration consciente vous permettent d’être vraiment là. Et si vous êtes vraiment là, alors vous reconnaissez les conditions du bonheur que vous possédez. En profiter devient enfin possible. Tout de suite !




Photo avec Martin luther King : google

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