A l’ère des réseaux sociaux, la communication va de plus en plus vite, des mots sont écrits, dits, transmis souvent sans conscience de leur impact. Ils font le buzz, ceux-ci peuvent être malveillants ou encourageants, porter la haine ou l’amour. Ce texte "Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites" écrit au 19ème siècle par Victor Hugo nous a semblé très actuel et c’est aussi une bien belle façon de rappeler le :
1er des quatre accords Toltèques de Don Miguel RUIZ
« Que votre parole soit impeccable »
Que peut signifier une parole impeccable ?
Les mots dégagent une énergie, ont leur propre pouvoir et ont un impact positif ou négatif autant sur les personnes qui les entendent, les lisent que sur la personne qui les écrits ou dits. Les mots positifs, vont encourager, motiver, faire du bien… éclairer votre journée.
Les mots négatifs peuvent créer la polémique, le conflit, la bagarre, la colère, la tristesse, la haine… assombrir votre journée.
Ce n'est pas toujours facile d'observer les mots qui sortent de notre bouche, de prendre conscience de la manière dont ont les dits. quelquefois embarqué par l'émotion. ou les mots peuvent dépasser notre pensée ou la révéler.. Souvent nous sommes questionnées sur la façon d'élever notre vibration. Choisir de parler avec justesse, avec bienveillance et avec le cœur, avoir une parole impeccable et consciente, alignée à votre pensée aide à élever votre vibration énergétique et celle de ceux à qui vous adressez ces paroles..
« Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites. Tout peut sortir d'un mot qu'en passant vous perdîtes. Tout, la haine et le deuil ! - Et ne m'objectez pas Que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas... - Ecoutez bien ceci : Tête-à-tête, en pantoufle, Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle, Vous dites à l'oreille au plus mystérieux De vos amis de cœur, ou, si vous l'aimez mieux, Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire, Dans le fond d'une cave à trente pieds sous terre, Un mot désagréable à quelque individu ; Ce mot que vous croyez que l'on n'a pas entendu, Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre, Court à peine lâché, part, bondit, sort de l'ombre ! Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin. Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main, De bons souliers ferrés, un passeport en règle ; - Au besoin, il prendrait des ailes, comme l'aigle ! - Il vous échappe, il fuit, rien ne l'arrêtera. Il suit le quai, franchit la place, et cætera, Passe l'eau sans bateau dans la saison des crues, Et va, tout à travers un dédale de rues, Droit chez l'individu dont vous avez parlé. Il sait le numéro, l'étage ; il a la clé, Il monte l'escalier, ouvre la porte, passe, Entre, arrive, et, railleur, regardant l'homme en face, Dit : - Me voilà ! je sors de la bouche d'un tel. - Et c'est fait. Vous avez un ennemi mortel »
Victor Hugo
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