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  • Violette

Guy CORNEAU : "Dialogue avec les cellules"


J'ai eu l'occasion d'assister à une formation donnée par Guy CORNEAU lors d'un de ses passages à Paris. Nous étions plusieurs centaines de personnes aussi je n'ai pas eu la chance de le rencontrer personnellement mais j'ai pu profiter de sa transmission, son enseignement, sa sagesse et sa bienveillance. Cet homme rayonnait par sa lumière intérieure.

Je connaissais depuis de nombreuses années les écrits de Guy CORNEAU pour les avoir lus mais l'entendre directement, sentir son énergie était une expérience bien différente.

Lorsqu'en janvier 2017, j'ai appris son décès, j'ai été très touchée . En effet, Guy Corneau a fait face à des épreuves de vie importantes qu'il a traversé avec brio (cf : livre REVIVRE), il nous a fait partager son enthousiasme, ses expériences par le biais de sa bibliographie.

Un an après son retour parmi nos âmis les "anges", je souhaitais vous faire connaitre cet homme, ses écrits et notamment le dialogue avec les cellules qu'il a mis au point.

Je vous en souhaite une belle découverte.

Violette

Voici qui était :

Guy CORNEAU

Nationalité : Canada Né à : Chicoutimi (Québec, Canada) , e 13/01/1951 Mort à : Montréal (Québec, Canada) , le 5/01/2017

Biographie : Guy Corneau est titulaire d'une maîtrise en Sciences de l'Éducation de l'Université de Montréal (1976) et psychanalyste diplômé de l'Institut Carl Gustav Jung de Zurich (1981). Auteur et conférencier de réputation internationale, Guy Corneau a donné des centaines de conférences et animé de nombreux ateliers de développement personnel dans divers coins du globe. Personnalité médiatique, Guy Corneau a coanimé avec Janette Bertrand une série d'émissions sur la psychologie masculine à Télé-Québec. Il a participé à plusieurs émissions télévisées dont Deux filles, le matin à TVA. Engagé socialement, Guy Corneau est fondateur des Réseau Hommes Québec et Réseau Femmes Québec, dont la formule s'est répandue dans plusieurs pays francophones. De 1997 à 2006, Guy Corneau s'est entouré d'une vingtaine d'artistes et de thérapeutes au sein des Productions Cœur.com pour créer de nouveaux types de conférences, d'ateliers, de séminaires et de voyages alliant la compréhension psychologique et l'expression créatrice dans une perspective d'ouverture du cœur. Guy Corneau est notamment l'auteur de Victime des autres, bourreau de soi-même, de La guérison du coeur, de N'y a-t-il pas d'amour heureux ?, de Père manquant, fils manqué et de Le meilleur de soi.

source : babelio.com

DIALOGUE avec vos cellules

Il vous est proposé une détente guidée vous permettant d’être à l’écoute et de dialoguer avec vos cellules.

Cette communication va aider à stimuler les nouvelles cellules (cellules souches).

Il ne s’agit pas ici d’un outil magique, ni de pensée magique. C’est un outil venant compléter vos traitements médicaux, votre démarche de développement personnel et les outils holistiques.

La « réussite » de cette communication/ce dialogue est dans la répétition au quotidien (chaque jour à n’importe quel moment de votre journée, il est impératif de vous donner cette disponibilité vis-à-vis de vous-même) et dans votre investissement vis-à-vis de vous même. Pour ce faire donnez vous rendez vous avec vous-même car c’est un rendez vous important. Elle est à pratiquer pas à pas.

Je n’ai pas écrit, ni canalisé ce dialogue. Il émane de Guy Corneau et il vous est livré dans son intégralité. Ce dernier l’a utilisé comme un outil d’aide complémentaire lorsqu'il a été atteint du cancer (cf : son livre « Revivre »)

Violette

"Dans un premier temps, je vous propose de vous allonger dans un endroit paisible, confortable, où vous ne serez pas dérangé pour les 30 prochaines minutes. Vous pouvez le faire en position assise, ou dans n’importe quelle position qui vous est confortable.

Dans un premier temps, je vous invite à fermer les yeux.

Donc, je ferme mes yeux et je prends contact avec ma respiration. J’inspire doucement et j’expire lentement. Je ne force rien. Je me mets au rythme de cette respiration calme et profonde à la fois.

Et maintenant, je vais détendre plusieurs parties de mon corps, une à une, je commence par la tête. Laisse aller les tensions dans ma tête. Toujours, je me sers de l’inspiration et de l’expiration. Détends la partie des yeux et autour des yeux. (pause 8’’) Détends la partie des mâchoires, l’arrière des mâchoires, desserre les dents. Détends l’intérieur de la bouche. Je laisse aller, je m’abandonne.

Et je détends la gorge, qui est aussi un lieu de tensions très important. Détends ma nuque aussi. Laisse aller ma nuque. Laisse aller ma gorge ; toute ma tête est détendue.

Et maintenant je vais détendre tout l’espace de la poitrine. Je commence par le haut du corps, les épaules. Je détends le haut du dos. J’inspire et à l’expiration, je laisse aller les tensions autour de mon cœur, les tensions autour du plexus solaire, les tensions dans mon ventre, dans mon bas-ventre, tout l’arrière du dos.

Je m’abandonne doucement, agréablement et j’en profite aussi pour détendre les bras, les avant-bras, les poignets, les doigts, les mains, la paume des mains. Je sens une chaleur douce qui se répand partout dans mon corps. Maintenant, j’apporte mon attention au niveau du bassin, et toute la zone des organes génitaux, les fesses, le haut des cuisses, des zones où il y a souvent beaucoup de tensions et je poursuis ce grand courant de détente.

Je vais avec lui jusqu’aux genoux, jusqu’aux mollets, et jusqu’aux pieds, jusqu’aux orteils même. Maintenant, la détente s’installe partout dans mon corps, une grande chaleur s’installe dans mon corps. Un bien-être qui est celui de la douceur, de l’abandon, de la bienveillance. (pause 7’’)

J’observe les émotions, les sentiments, les impressions qui circulent en moi. Pour quelques minutes, je leur propose de se mettre à l’écart, de me laisser de la place. Comme si je les écartais avec ma main, tout doucement, je fais de la place dans toute ma poitrine, en demandant à mes émotions de se retirer pour quelques minutes. Et je fais la même chose avec ma tête, demande à mes pensées, mes préoccupations et mes soucis de se retirer pour quelques minutes et encore une fois symboliquement je les écarte avec ma main, tout doucement, pour me faire de la place. Faire de la place à ce que je suis profondément, dans l’état où je suis actuellement, sans jugement, sans opinion, je respire simplement, dans la présence à moi-même. (pause 30’’)

Derrière mes yeux clos, mon regard s’éveille, lentement il se dirige à l’intérieur de moi, vers la partie souffrante de mon corps physique. Il suit le parcours, rencontrant les organes, les muscles, jusqu’à la partie blessée, déchirée, meurtrie. Un organe, un membre, un muscle, un tendon dont je souffre en détérioration et je le regarde. Mon regard est de compassion.

J’imagine une multitude de cellules qui le composent, comme des gouttes d’eau qui réunies composent une mare, comme des billes tout ensemble unies. Mon organe, mon tissu blessé se dessine ainsi par toutes ces cellules réunies. Je constate, j’imagine que plusieurs d’entre-elles sont contractées, chétives, meurtries. Elles sont détériorées, je les vois grisonnantes, apathiques, au cœur du tissu qui souffre. Toutes ces cellules qui portent en elles l’intelligence de l’univers. Chaque cellule m’apparaît vivante, intelligente, (pause 10’’) alors que certaines semblent vouloir se dissoudre. Devant elles, je suis à l’écoute.

Cellules blessées, qu’allez-vous me transmettre ? Je suis présent à vous.

Je me mets à l’écoute des organes, des tissus, des muscles qui ont des cellules dégénérées. J’écoute ma blessure profonde, je me demande quelles sont les causes, quelles sont les sources en moi, de tant de déséquilibres, de tant de destructions. Je me mets à l’écoute du sens profond, et je ne le cherche pas intellectuellement. Je le laisse venir, se présenter à moi par le biais des cellules dégénérées. Je laisse venir sous la forme d’impressions, d’intuitions, de souvenirs. Je ne choisis pas, je suis sans opinion. J’écoute. J’écoute profondément, attentivement, comme j’écouterais un enfant qui me raconte sa peine. J’écoute le fracas en moi, j’écoute le déséquilibre. Des couleurs me viennent. Des scènes me viennent. Des pensées me viennent. Tu restes à l’écoute. Tu prends note intérieurement, profondément, au niveau de mes sensations. Tu sais que cette écoute est en elle-même un acte guérisseur. Encore et encore, tout simplement, sans prétentions, humblement, je reste à l’écoute et j’assure mes cellules, mes organes, mes muscles, que maintenant je suis présent, je suis au rendez-vous avec moi-même.

Chères cellules, mon regard est sur vous. Par votre souffrance, vous faites un signal d’être à l’écoute d’un message profond, d’un message de changement. Je vous assure, à vous toutes, en dégénérescence, que votre rôle est terminé, que j’ai bien entendu, bien compris votre message, que je serai présent attentif et vigilant à choisir ma nourriture, sous toutes ses formes, pour qu’il n’y ait plus d’intoxication pour vous.

Je vous regarde maintenant, je vous propose de vous abandonner à la destruction pour, par la suite, permettre une nouvelle création. (pause 12’’) Mes cellules en dégénérescence, peu à peu, se contractent, se détruisent et retournent à l’univers. Je suis le témoin de leur passage. Mes tissus se libèrent des cellules affectées.

Parallèlement, de la moelle osseuse de mon corps, de nouvelles cellules sont nées : des cellules souches. Je les imagine, petites, effervescentes ; elles n’ont point encore de rôle, elles sont fébriles, disponibles à remplir une tâche, à remplacer les cellules qui se sont détruites. De la moelle osseuse, elles se dirigent vers le tissu blessé, le tissu, l’organe qui leur offre maintenant un espace. Elles arrivent comme des enfants, chantant, gambadant dans les prés, heureuses de se voir confier une mission, elles prennent place en recréant peu à peu le tissu.

Elles sont vibrantes, elles sont vivantes, elles sont nombreuses. Je vous invite à vous rassembler et à permettre une régénérescence, à faire renaître la fonction de ce tissu qui assure ma santé, qui assure mon déploiement. J’observe les cellules dans un mouvement intense, elles sont dans une danse, joyeuses d’être vivantes. Elles sont si éclatantes, elles s’entrelacent, elles se poussent les unes sur les autres dans un jeu sans fin et lorsqu’elles se rencontrent, elles éclatent de lumière, fusent de toutes part. Tout le tissu blessé se recompose, les cellules deviennent toutes lumineuses. Je vois des faisceaux de tous les rayons, de toutes les couleurs, naître, émerger du mouvement joyeux : une farandole de vie qui à la fois m’apaise. Elles sont si merveilleuses, si naturelles, comme la première cellule qui a créé tout mon être. Celles-ci, maintenant, recréent un tissu, intelligentes, amoureuses, présentes, vivaces. Pour un moment je me joins à elles. Je m’imagine devenir l’une d’entre elles, entrer dans la danse. Je suis comme une bulle de champagne effervescente, je renais à la vie. (pause 8’’)

J’apprécie le moment et je le vis intensément, et ce mouvement si joyeux de nous toutes à l’intérieur de mon corps semble être contagieux. Les cellules de mon sang, elles aussi, entrent dans la danse. (pause 8’’) Elles se propagent ainsi joyeuses et chantantes dans tout mon corps. C’est la fête de la vie, la grande célébration dans mon corps physique de la lumière, et tous les muscles, tous les tissus de mon corps en sont stimulés. La guérison d’un tissu éveille tout mon corps physique et tout mon être. (pause 8’’) Mes nouvelles cellules, porteuses de la vie, représentantes de l’amour que j’ai pour la vie, pour tout mon être, je vous écoute maintenant. Je suis présent à vous. (pause 10’’)

Je suis présent à la vision de mon être en pleine santé et à l’écoute de mes nouvelles cellules toutes pleines de créativité. Je vais me donner rendez-vous avec moi-même. Un rendez-vous avec la création, avec la façon dont je vais me recréer, dont je vais recréer ma vie. J’imagine un rendez-vous dans quelques heures. Peut-être que mes nouvelles cellules me suggèrent d’apaiser une situation, de me libérer d’une relation qui est très difficile.

Peut-être que j’aurai un téléphone à faire, un courriel à écrire, peut-être aussi un poème, une chanson, un trait de couleur sur du papier, une balade dans la nature, un thé ou une tisane à prendre dans mon salon, seul avec moi-même ou avec quelqu'un que j’aime. Je me donne rendez-vous avec ma propre créativité. C’est comme un engagement quotidien auquel je m’assure d’être. Mais, je laisse aussi mes nouvelles cellules me suggérer un style de vie, une façon d’être intérieure et extérieure.

Comment est-ce que je vais mener ma nouvelle vie ?

Qu’est-ce que je peux ajouter à ma vie qui est plus créatif, qui me donne le goût de vivre, qui apporte de la joie dans mon cœur, qui me tire du côté de la guérison ? Quelles sont les activités, les attitudes, les comportements que je suis prêt à laisser aller pour favoriser ma nouvelle vie ? J’imagine, j’imagine ma vie, délivrée de ses lourdes contraintes, qui s’épanouit, qui se déploie plus près de ce que je suis vraiment. Je laisse la place à mon être créateur, véritable, et sans souci de savoir si ces choses se réaliseront, se réaliseront vraiment ou non. Je les déguste déjà. Je me vois déjà dans la pleine créativité, en possession de moi-même, ayant recréé mon être, grâce au dialogue avec les cellules. (pause 50’’)

Guy Corneau

Vous pouvez répéter sans modération.

Quelques livres :


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